En ce 2 novembre, c’est la journée où nous rendons hommage à nos défunts. C’est la journée de Thanatos le dieu qui veille sur les morts.
Dans notre société, pour la plupart nous allons fleurir les tombes au cimetière, pour les croyants nous célébrons une messe ou une prière de commémoration. Chaque civilisation, chaque culture à sa manière bien particulière de célébrer le passage de la vie à la mort. Chez les Égyptiens, c’est le dieu Anubis (avec sa tête de chacal noir) qui assurait le passage, chez les Grecs et Romains, Charon était le passeur entre les 2 mondes. Chez les Vikings, les valeureux guerriers accédaient au Valhalla où Odin les attendait pour la dernière bataille. Et plus récemment dans nos civilisations, en Amérique Latine, c’est une fête très joyeuse et colorée : « el dià de los muertos » !
Il faut savoir que les rituels funéraires existent même chez les animaux. On en a répertorié chez les singes, baleines, dauphins, manchots… et il paraît même que les éléphants se cachent pour mourir.
Derrière un deuil peut se cacher la perte d’un être cher : un père, une mère, un frère, un.e époux.se, un enfant, un ami , un animal de compagnie qui nous est cher... Parfois, c’est pour ceux qui restent que c’est le plus dur, qu’il faut apprendre à vivre avec. Le deuil/la perte peut englober des choses plus vastes que la mort d’une personne. En effet, on parle de deuil au sens large quand on perd quelque-chose à laquelle on tenait vraiment. Cela peut être une personne bien sûr, mais aussi une relation (amoureuse ou amicale), un projet (professionnel ou personnel) qui nous tient vraiment à cœur, une partie de soi et plein d’autres choses encore …
Les grandes phases du deuil sont : 1) choc 2) déni - refus 3) colère 4) tristesse 5) résignation 6) acceptation - pardon 7) reconstruction
Quel que soit le deuil à faire, on passe (plus ou moins rapidement) par l’ensemble de ces phases.
Et faire son deuil complètement c’est arriver à l’acceptation et à la reconstruction. Et il arrive certaines fois qu’on ait du mal à faire son deuil, ou qu’on pense avoir fait son deuil consciemment alors qu’on sent qu’au fond de nous, n’arrivons pas à repenser . Il reste encore un fond de tristesse et même parfois de douleur… Comme si le processus s’était bloqué à une des étapes.
L’intérêt de l’hypnose et de permettre de faciliter la remise en mouvement, de reprendre ce processus. Et au-delà des mots, au-delà de la conscience, au-delà du mental, de libérer les émotions coincées, de les débloquer, de permettre au corps de relâcher ses tensions. Cela permet de mettre à jour, de transformer, de couper les liens qui nous rattachent encore et nous empêchent d’avancer. Et avancer, ce n’est pas oublier : c’est pouvoir se rappeler que cette personne, cette relation, ce projet a existé et pouvoir y repenser d’une tout autre façon !
Quand ce processus se finalise : on est alors dans l’acception. On est alors capable de repenser à la personne/la chose différemment avec tout ce qui s’est transformé, avec tout ce que l’on a appris et intégré. La tristesse vient se teinter d’apaisement, parfois même d’une forme de gaieté et se transforme en nostalgie.
Et d’ailleurs dans la mythologie grecque Thanatos, le dieu qui vieille sur les morts avait un frère jumeau : Hypnos qui veille sur les personnes endormies. Et bien que l’hypnose soit très différente du sommeil, ce n’est peut-être pas un hasard si les Grecs en avaient fait 2 frères jumeaux et avaient lié l’hypnose au deuil. Et si Thanatos se charge de faire passer le défunt vers sa nouvelle demeure, Hypnos facilite quant à lui le passage des émotions pour ceux qui restent et permet à la vie de reprendre son court.
« Entre la vie et la mort, il n'y a qu'un pas, entre la tristesse et le bonheur, il y a une route infinie » (Michel LINH).
Je suis bien sûr à votre disposition pour vous accompagner dans votre processus de deuil, de couper un lien, pour aller vers l'acceptation.
- Libérez vos possibilités -
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